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28 décembre 2006

Les deux anciens ministres de François Mitterrand ont eu, ces derniers jours, des propos aimables à l'égard de Nicolas Sarkozy.


EN MATIÈRE de ralliement des partis de gauche, Ségolène Royal a jusqu'ici réalisé un sans-faute. À quatre mois du premier tour de la présidentielle, la candidate socialiste peut remercier François Hollande d'avoir écarté de sa route des concurrents dérangeants, Jean-Pierre Chevènement pour le MRC et Christiane Taubira pour les Radicaux de gauche. Des retraits négociés contre 10 candidatures aux législatives pour le MRC et 30 pour le PRG. Des accords classiques entre les appareils des partis qui visent à éviter un nouveau 21 avril.


En revanche, du côté des électrons libres, la moisson est moins riche. En une semaine, deux personnalités classées à gauche et connues pour leur liberté de parole, Bernard Kouchner et Bernard Tapie, ont adressé des signes d'encouragement à... Nicolas Sarkozy.


Ainsi, jeudi sur RTL, Bernard Tapie, qui connaît Ségolène Royal de longue date puisque c'est elle qui l'a présenté à François Mitterrand dans les années 1980, a indiqué qu'il penchait « plutôt » du côté de Sarkozy, jugeant « impossible de concilier » les positions de Chevènement et celles du PRG. Il faut dire qu'en juin, lorsque Tapie avait encouragé le PS à faire le choix de Royal et qu'il avait révélé qu'il parlait régulièrement à la candidate, cette dernière avait démenti, ajoutant qu'elle « ne demandait pas à Bernard Tapie son soutien ». Bernard Kouchner, qui a tenté de se lancer dans la présidentielle en candidat libre bien qu'étant membre du PS, n'a lui jamais été contacté par Royal jusqu'à ce qu'il affirme, dans une interview au Parisien de vendredi, qu'il était prêt à rejoindre un gouvernement d'uni­on nationale dirigé par Sarkozy.


Pendant ce temps-là, Hulot fait monter les enchères


Quant à Nicolas Hulot, toujours en attente des propositions promises par Royal lors de leur première rencontre, son pacte écologique désormais signé par Sarkozy, il espère faire monter les enchères en lui faisant promettre la création d'un poste de vice-premier ministre et pas seulement de ministre d'État, comme s'y est engagé le président de l'UMP. Ce qui n'est pas du tout sûr, tant Royal a mis peu d'empressement, lors de leur première rencontre, à satisfaire aux revendications de Hulot.


Chez Ségolène Royal, on ne répond pas aux déclarations de Kouchner ou de Tapie. On se contente de la réponse désormais rituelle à toute critique : « Elle trace sa route. » Certes, le poids électoral de ces personnalités est difficile à évaluer, mais leur popularité leur donne une forte exposition médiatique. Leur profil atypique, qui les démarque, aux yeux des Français, des hommes et femmes politiques traditionnels, devrait par ailleurs, en théorie, les rapprocher de Royal, qui dit vouloir ouvrir sa campagne aux Français en général et pas seulement aux militants socialistes, à travers ses débats participatifs. À moins qu'elle n'estime être elle-même assez populaire pour ne pas avoir besoin d'eux.
Source LE FIGARO 28 décembre 2006

 

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