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4 avril 2007

FN Le Pen rêve d'un 21 avril bis

© Reuter Agrandir l'image

mercredi 4 avril 2007,


LEXPRESS.fr avec Reuters

 

Le président du Front national se dit sûr de parvenir, comme en 2002, au second tour de la présidentielle. Dans une interview dans Le Monde, il fustige les sondages qui le donnent distancé.

Jean-Marie Le Pen table sur une réédition du scénario du 21 avril 2002, qui l'avait vu se qualifier pour le second tour de l'élection présidentielle, notamment parce que la campagne de certains de ses adversaires le "renforce".

Tentation FN dans les banlieues?
Dans un entretien accordé au journal Le Monde, publié mercredi, le candidat du Front national minimise la mobilisation électorale contre sa candidature entre les deux tours, il y a cinq ans, après l'élimination de Lionel Jospin. "Cela a été bidon. Entièrement artificiel. Monté comme en 1968 par le jeu des médias. Une mousse médiatique, explique le leader d'extrême droite. Il y a eu 50 000 morveux contents de sortir dans la rue encadrés par leurs profs pour crier 'Le Pen à mort', 'A mort Le Pen'."

 

Le 1er mai 2002, à quatre jours du duel opposant Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen, un million de personnes avaient défilé dans toute la France pour s'opposer au président du FN.

 

Cinq ans plus tard, Jean-Marie Le Pen estime que la "prise de conscience directe par les citoyens de l'évolution de la situation du pays" joue aujourd'hui en sa faveur. "Il y a un phénomène tsunamique de rejet du système qui fait qu'à gauche comme à droite des gens se disent cette fois-ci ras-le-bol, je vote Le Pen. Mes adversaires, qui sentent cette évolution, essaient de courir derrière moi et me renforcent", analyse-t-il, se prédisant un bon score dans les banlieues.

 

"Tous savent que les responsables sont les gens de gauche et de droite qui ont permis la surpopulation dans les banlieues, la sous-scolarisation, le chômage et pas Le Pen (...) Comme ils pensent que c'est un homme qui a du caractère, ils se disent que si un jour il y avait des problèmes, de graves insécurités, il sera en mesure de prendre les mesures qui s'imposent", notamment instaurer "l'immigration zéro", dit-il.

"Sondeurs escrocs"

Selon le Canard enchaîné, une étude réalisée par IFOP pour le compte du ministère de l'Intérieur et le Cevipof (Centre d'étude de la vie politique française) montre que 8% des citoyens ayant un ascendant nord-africain se disent tentés par le vote Le Pen.

A 18 jours du premier tour, Jean-Marie Le Pen fustige à nouveau les sondeurs, "des incompétents et des escrocs qui vendent une camelote qui n'existe pas et qui font acte d'hostilité à (s)on égard". Selon lui, Ségolène Royal a été "imposée par les sondages" et va "faire un bide". Elle n'est pas du tout à la hauteur du rôle, pas du tout!", estime-t-il.

Le candidat frontiste table également sur un effondrement de François Bayrou dont la poussée dans les sondages est "bidon". "Il va se dégonfler comme une baudruche (...) On l'a maintenu à bout de bras pour empêcher que Le Pen soit le troisième homme", juge-t-il.

 

Interrogé sur les changements apportés à son programme depuis la dernière présidentielle ou sur les premières mesures qu'il prendrait en arrivant à l'Elysée, Jean-Marie Le Pen élude. "Je suis candidat au poste de chef de l'Etat, pas de Premier ministre", explique-t-il, dénonçant une "dérive" de la campagne actuelle où chacun se conduit "comme si on s'était rallié à la conception américaine de la présidence (...) à savoir que le président gouverne".

 

"Il faut que les Français sachent qu'ils ne choisissent pas un programme politique à l'élection présidentielle mais une personnalité qui sera l'incarnation provisoire de l'Etat et à ce moment-là un peu l'héritier des rois de France", déclare le président du FN.

 

Jean-Marie Le Pen président proposerait cependant aux Français "d'arracher leur pays à l'esclavage (...) de faire les réformes économiques susceptibles de leur redonner du travail et de recréer la prospérité en France en réduisant la boulimie de l'Etat et des classes dirigeantes".

 

Il entend "démonter" le système du modèle social français qu'il compare à un "scaphandrier cycliste" tellement équipé et protégé qu'il ne peut plus monter sur son vélo.

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