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5 avril 2007

Iboga, la plante qui fait " boguer"

Le cerveau est aussi un ordinateur

Comme souvent ce sont les excès de consommation d'un produit qui entrainent des effets pervers sur la santé et non la plante en elle même.

ALORS  ATTENTION A VOUS, VOUS QUI CONSOMMEZ  de ces produits
( cannabis,iboga,champignons etc. ).


La SAGESSE des chammans n'est pas le fort des dealers et autres mafieux qui vous pourrissent la santé physique et morale.

Cet article n'est pas fait pour donner des leçons mais uniquement en information.C'est déjà de la sagesse !

"par Skander Houidi

Une nouvelle substance hallucinogène tirée d’un arbuste africain, l’Iboga, vient d’être classée comme stupéfiant en France. Sa consommation entre dans le cadre de nouvelles pratiques new-age de quête intérieure, basées sur les savoirs chamaniques ancestraux.

En 2005, le décès d’un homme ayant ingurgité une infusion d’Iboga avait alerté les services de l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé). Son enquête a abouti au classement sur la liste des stupéfiants de l’Iboga par le ministère de la Santé.

L’Iboga est un arbuste que l’on trouve dans les forêts tropicales d’Afrique centrale (Congo, Gabon, Cameroun). Il est utilisé par certaines tribus dans le cadre de cérémonies rituelles pour communiquer avec les mânes des ancêtres, lutter contre la sorcellerie, les rites de passage de l’adolescence à l’âge adulte, ou encore par les chasseurs et les guerriers pour ses effets stimulants. L’un de ses composants, l’ibogaïne, est un alcaloïde dont les effets sont proches de certains champignons hallucinogènes : psychostimulant à faible dose, hallucinations anxiogènes et convulsions à dose excessive qui peuvent entrainer la mort (plus d’une dizaine de cas dans le monde).

L’Iboga est étudié depuis les années 60, notamment pour certaines vertus curatives liées au traitement des addictions à la drogue ou à l’alcool, sans résultats définitifs. Mais c’est une autre de ses propriétés qui attire aujourd’hui beaucoup d’hommes et de femmes en quête du voyage intérieur. L’Iboga serait susceptible de provoquer des effets enthéogènes favorisant l’introspection et le sentiment d’illumination intérieure… D’où la vague des séminaires new-age sur la revalorisation de soi ou le voyage intérieur qui se développent dans le cadre d’activités qualifiées de « sectaires » par l’Afssaps, notamment dans les départements de l’Ardèche, du Calvados et de l’Eure-et-Loir.

L’Iboga n’est d’ailleurs pas la seule plante à faire parler d’elle dans ce domaine. Depuis la fin des années 90, des touristes américains et européens font leur pèlerinage auprès des chamanes de la forêt amazonienne pour goûter au grand frisson du voyage intérieur ; à l’aide d’un breuvage concocté essentiellement à base de liane, l’Ayahuasca, classée en France comme stupéfiant depuis 2005, mais autorisée au Brésil, au titre de la pratique rituelle."

Une habitante

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