Royal: voter pour un "vrai débat" au 2e tour

   

© ReutersAgrandir l'image mercredi 11 avril 2007, mis à jour à 09:23 LEXPRESS.fr avec Reuters Mardi soir, Ségolène Royal a appellé les électeurs français à se mobiliser dès le premier tour de la présidentielle pour ne pas être privés, au deuxième tour, d'un "vrai débat d'idées" gauche/droite       n "vrai débat d'idées" gauche/droite: c'est ce que Ségolène Royal souhaite en appellant les électeurs français à se mobiliser dès le premier tour de la présidentielle. La candidate socialiste à la présidentielle a déclaré mardi soir sur TV5-Monde qu'elle "pense qu'il est important que les Français ne s'abstiennent pas qu'ils viennent voter et qu'il y ait un vote conscient et un vrai débat d'idée pour le second tour et une vraie confrontation de projet". "Sans brutalité" "Moi je veux réformer la France sans la casser, sans brutalité. Faire reculer toutes les formes de violences, de précarité. Je crois qu'il est nécessaire de concilier les solidarités sociales et économiques or c'est le contraire qui vient de se passer depuis cinq ans", a-t-elle estimé. A Bordeaux jeudi dernier puis pendant toute sa tournée dans le Sud-Ouest, Ségolène Royal s'est attachée à opposer les deux "visions" portées selon elle par le PS et l'UMP: "France de la réconciliation" contre "France de l'affrontement", société solidaire contre celle "des clans, des clivages, des conflits". "Je veux que cette élection présidentielle serve à quelque chose c'est-à-dire que les Français aient un vrai choix que le 22 avril ne ressemble pas au 21 avril" 2002, où Lionel Jospin avait été éliminé dès le premier tour au bénéfice de Jean-Marie Le Pen, a-t-elle martelé mardi soir. "Idées claires" A onze jours du premier tour et alors que les sondages continuent de la placer en seconde position derrière Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal a dit aller "très bien", avoir "les idées claires" et se concentrer sur le "dialogue direct" avec les Français, refusant désormais de "polémiquer avec (s)es compétiteurs". "La campagne se déroule bien, il y a énormément de ferveur populaire dans les réunions publiques et ce pacte présidentiel que j'ai construit avec les Français, les Français s'en saisissent. Il y a encore 18 millions de votants qui ne sont pas encore décidés", a-t-elle fait valoir. Cela ne l'inquiète pas. "C'est une forme d'exigence de leur part. Une page de l'histoire de France va s'écrire avec une nouvelle génération qui arrive, des nouveaux enjeux".