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28 avril 2007

Passe d'armes Royal-Bayrou sur le rôle de l'Etat dans l'économie

AP | 28.04.2007 | 12:36

Ségolène Royal et François Bayrou se sont affrontés à fleurets mouchetés samedi lors de leur débat télévisé sur la place de l'Etat dans l'économie, le centriste déplorant une "étatisation" et la candidate socialiste se défendant vivement en brandissant la "grande modernité" de son projet économique.

"Ce n'est pas en distribuant de l'argent qu'on n'a pas qu'on va rendre notre pays plus fort que d'autres" ou "en donnant de l'argent à un grand nombre de catégories de Français qu'on va relancer la machine", a regretté le président de l'UDF. "Ca n'a jamais marché".

"Dans votre projet, ce qui est frappant, c'est que vous en revenez trop souvent, à mon sens, à l'idée que l'Etat peut faire les choses à la place de la société. C'est fini!", a-t-il ajouté, jugeant le projet de la socialiste "régressif de ce point de vue".

Une accusation dont Ségolène Royal s'est aussitôt défendue en récusant tout "dogme". "Le pacte présidentiel n'est pas un pacte étatique, bien au contraire et c'est ça sa grande modernité", a-t-elle répliqué, affirmant vouloir accomplir ses réformes "en partenariat" avec les partenaires sociaux ou les associations.

"Je comprends bien que, politiquement, ce soit toujours agréable de repousser la gauche vers l'étatisme", a-t-elle lancé. "Je ne sais pas si vous avez bien lu ce projet", a-t-elle même ajouté. "Je suis allé sur votre site!", a repris à la volée François Bayrou.

"On est en désaccord sur ce point", a conclu François Bayrou. "Non non non, nous ne sommes pas en désaccord", a refusé Mme Royal.

L'ancien candidat UDF a également critiqué le coût du programme de Ségolène Royal, qu'il a chiffré à 60 milliards d'euros, "au même niveau que les promesses électorales de Nicolas Sarkozy". C'est "un déséquilibre considérable supplémentaire apporté à nos dépenses publiques. Je pense que cela est un mauvais choix", a-t-il noté.

"Le pacte présidentiel ne coûte pas 60 milliards, mais 35 et ce sont des dépenses actives", lui a répondu Ségolène Royal. AP

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