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L_E_C_H_A_T

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  • Le blog du collectif des habitants actifs de Thiers/Thève est un outil de démocratie participative. Il commente l’actualité, recueille les commentaires, permet la communication, recueille les différents points de vue.
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10 mai 2008

Votre voiture tombe en panne sur l’autoroute. Que faire ?

Un piéton a sur autoroute une espérance de vie d'une vingtaine de minutes ? En effet, une voiture arrêtée sur la bande d'arrêt d'urgence attire le regard et les autres conducteurs vont en la regardant, sans s'en rendre compte, se déporter vers elle (sur autoroute, 1 mort sur 4 est un piéton). Peu, d'entre nous, possède un triangle et un gilet de signalisation dans le coffre de la voiture.

Le gilet rétro-réfléchissant et le triangle de pré signalisation deviennent obligatoires en France, dans tous les véhicules, à compter du 1er juillet 2008.

Ce qu'il ne faut pas faire :

Pour les raisons évoquées ci-dessus, ne restez jamais sur l'autoroute en simple piéton et :

  1. Ne tentez pas de réparation,
  2. Ne      changez pas une roue crevée (tant pis pour le pneu, roulez sur la jante      jusqu'à l'aire la plus proche),
  3. Ne      restez jamais devant le rail de sécurité ni dans votre véhicule,
  4. Ne      traversez jamais l'autoroute pour aller à la station en face,
  5. N'essayez      surtout pas d'arrêter les autres véhicules,
  6. Ne vous arrêtez jamais sur les voies de circulation.     

Ce qu'il faut faire

  1. En cas de problèmes mécaniques, rejoignez la file de droite      dès les premiers signes avant-coureurs,
  2. N'hésitez      pas à utiliser la bande d'arrêt d'urgence. Elle est réservée aux véhicules      victimes d'incidents mécaniques et aux véhicules de secours,
  3. Placez      votre véhicule le plus à droite sur la bande d'arrêt d'urgence,
  4. Si      vous êtes dans l'obligation de vous arrêter, actionnez les feux de      détresse, placez votre triangle de danger, passez derrière le rail de      sécurité et appelez les secours, tout en gardant un oeil sur le trafic,     
  5. Si      votre voiture peut encore rouler, en cas de crevaison par exemple, essayez      d'atteindre un parking, une sortie où vous pourrez changer votre roue en      sécurité. Roulez au ralenti, sur la bande d'arrêt d'urgence, feux de      détresse allumés. Sinon, garez-vous sur le côté et appelez les secours,     
  6. En cas      de panne utilisez de préférence les bornes d'appel afin de prévenir les      secours et/ou un service de dépannage.

Lu pour vous dans « Vie pratique »

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9 mai 2008

Où en sont les promesses des élus?

Une nouvelle équipe municipale est en place .
Durant la campagne électorale, leur "cheval de bataille" a été la communication. Ils n'avaient que ce mot à la bouche, avec la future mairie, bien entendu.
Depuis les élections, nous attendons de leurs nouvelles. RIEN, NADA, NOTHING...
Depuis 2 mois, ils nous prouvent leur manque de correction et de considération. Décevant, mais pas étonnant!
Ces personnes sont tellement débordées qu'elles n'ont même pas un quart d'heure à consacrer à l'écriture d'un billet de remerciement envers leurs électeurs!
Si, dès maintenant, ils ne sont pas capables de tenir 50% de leurs promesses cela n'augure rien de bon.
Pouvez-vous vous connecter sur la page perso de la mairie? Moi je n'y arrive pas. Apparemment elle n'existerait plus .
A moins que je n'ai raté un épisode dans la communication municipale. Y aurait-il une nouvelle adresse? Si oui, merci de bien vouloir me la communiquer.
Média

22 avril 2008

Aujourd’hui, « Journée Mondiale de la Terre »... sauf en France

Depuis 1970, elle est célébrée dans le monde entier tous les 22 avril. Née aux États-Unis, la Journée Mondiale de la Terre a fait des émules en Asie, en Amérique du Sud, en Europe... mais pas en France. Où aucune manifestation n’est prévue aujourd’hui en faveur du respect de l’environnement.

New York, Washington, Miami, Chicago... Ce soir, au même moment, huit villes américaines donneront le coup d’envoi du "Green Apple Festival". Huit gigantesques concerts gratuits en plein air.

Aux États-Unis, depuis 1970, "the Earth Day", célébrée tous les 22 avril, est une tradition : Discours en faveur de l’environnement, pétitions pour appeler les parlementaires à lutter contre le réchauffement climatique, ateliers de découverte... Une

Si les États-Unis sont le berceau de cette Journée Mondiale de la Terre, ils ne sont les seuls à la célébrer. 174 pays prévoient des manifestations ce 22 avril 2008. Ainsi, aujourd’hui, se tiennent un grand forum de l’environnement à Buenos Aires, une opération anti-OGM dans les restaurants de Tokyo, un festival "Eco" à Moscou, une journée de discussion entre jeunes lycéens à Caracas...

Moins impliquée que l’Amérique du Nord, l’Europe a cependant aussi ses manifestations : Zurich, Londres, Rome, Dublin, Stuttgart ou encore Bruxelles organisent des événements. Ce week-end, des milliers de personnes se sont rassemblées à Madrid pour réclamer du gouvernement des "mesures concrètes" pour freiner le changement climatique.

Mais rien n’est prévu à Paris. Ni dans aucune autre ville en France. La Journée Mondiale de la Terre est bien indiquée sur le site du ministère de l’Ecologie... mais mène à une page blanche. Drôle de symbole au moment où la loi sur les OGM déchaîne les passions et où les associations écologiques dénoncent la mort de "l’esprit de Grenelle"...

France Info - 06:14

8 avril 2008

La flamme à Paris :«On a été dépassé par la détermination des manifestants»


Pourquoi la police a-t-elle confisqué les drapeaux tibétains pendant le passage de la flamme dans les rues de Paris? La réponse d’Henri Martini, secrétaire général de l’UNSA-Police.

Propos recueillis par Alexis Danjon

LIBERATION.FR

Au lendemain du passage de la flamme olympique à Paris, une question concernant l’attitude de la police pendant la manifestation est sur toutes les lèvres: pourquoi a-t-elle confisqué les drapeaux tibétains au long du parcours? Réponse d’Henri Martini, secrétaire général de l’UNSA-Police.

Pendant le passage de la flamme à Paris, des policiers confisquaient les drapeaux aux manifestants pro-Tibet. Est-ce légal?
Ils étaient dans leur droit. Si les policiers l’ont fait, c’est par prévention, pour éviter tout débordement. Je m’explique: les drapeaux, avec leur hampe, peuvent être des armes. Pour les tenir, il y a des morceaux de bois, et quand les rassemblements dérapent, il arrive que les manifestants s’en servent contre les forces de l’ordre. C’est ce que l’on appelle une arme par destination.

Les policiers ont-ils reçu des consignes spécifiques pour agir ainsi?
Les consignes ont été les mêmes qu’à chaque manifestation de ce type: faire en sorte d’éviter tout débordement. Il est vrai que dans ce cas précis, c’était plus compliqué. Il fallait protéger un objet, la flamme olympique, de la même manière qu’un chef d’Etat, mais aussi faire en sorte que le public puisse profiter de cette manifestation universelle en voyant la flamme. Tout en évitant que des manifestants l’éteignent ou s’en emparent. L’autre grosse difficulté de la journée, c’est que la police n’avait pas la main mise sur toute l’organisation de la journée. Il fallait respecter les demandes de la délégation chinoise, ce qui a rajouté une pression supplémentaire. Ce sont d’ailleurs eux qui ont décidé d’abréger le parcours et d’arrêter les relayeurs.

Comment expliquer alors l’attitude des forces de l’ordre pendant le passage de la flamme?
Il faut être sur le terrain pour appréhender le contexte d’une manifestation. Il ne faut pas qu’il y ait de surenchère, ni des policiers, ni des manifestants, pour la situation ne dégénère pas. Hier, on est toujours resté à la limite. On savait ce qui nous attendait, vu la longueur du parcours et le contexte dans lequel se déroulait cette journée. Mais on a été dépassé par l’ampleur de la détermination des manifestants.

8 avril 2008

JO: les gardiens chinois de la flamme attisent la polémique

Par John Ruwitch

HONG KONG (Reuters) - Depuis son embrasement il y a deux semaines en Grèce, la flamme olympique est suivie par un cortège de critiques, qui s'attachent également à son escorte athlétique d'agents de sécurité chinois en survêtement bleu et blanc.

Ces vigiles soigneusement sélectionnés, ressemblant à la fois à des athlètes médaillés pour leur stature et à des agents des services secrets pour leur visage impassible, leurs lunettes noires et leurs oreillettes, ne s'éloignent jamais de la torche au long de son "voyage harmonieux", selon le terme du comité organisateur chinois.

Le parcours de la flamme, initialement censé symboliser l'unité et la paix dans une ambiance de fête, s'est transformé à Londres puis à Paris en parcours d'obstacles dans lequel les relayeurs tentent d'esquiver manifestants, jets d'eau et extincteurs derrière un cordon de policiers.

Lundi à Paris, les vigiles chinois ont à plusieurs reprises nerveusement éteint la torche avant de la mettre à l'abri dans un bus dès que les manifestants se faisaient trop nombreux.

Leur gestion vigoureuse des relais leur a valu plusieurs critiques à Londres, où le président du comité d'organisation des JO 2012, Sebastian Coe, les a qualifiés de "voyous", selon les médias britanniques.

La présentatrice télévisée britannique Konnie Huq, qui participait au relais de Londres, les a décrits comme agressifs.

"Ils étaient très robotiques, vraiment à fond, et je les ai vus se disputer avec nos policiers et les responsables olympiques avant notre segment du relais, c'était perturbant", a-t-elle déclaré à BBC Radio 4.

"Ils aboyaient des ordres dans ma direction: 'Cours! Stop!', et je me disais 'mon Dieu, mais qui sont ces gens?'", a-t-elle rapporté au Daily Mail. "Quand je portais la torche, ils n'arrêtaient pas de pousser ma main vers le haut. Il étaient... intéressants."

UNITÉ ENVOYÉE AU TIBET

Le Premier ministre australien Kevin Rudd a annoncé que la sécurité de la flamme, lorsqu'elle passerait à Canberra, serait uniquement assurée par la police australienne. Selon le journal The Age, la présence de "gardiens de la torche" chinois est cependant toujours envisagée.

Mais qui sont au juste ces gardiens ?

La "section de protection de la flamme", employée par le comité organisateur olympique de Pékin, a été chargée en août 2007 de défendre la flamme 24 heures sur 24 tout au long du parcours international de 137.000 km, indiquent les médias chinois.

Ses membres sont issus de la Police armée du peuple, chargée des missions civiles anti-émeutes au sein de l'armée chinoise. Plusieurs dizaines de milliers de ces hommes, les "wujing", ont récemment été envoyés au Tibet et dans les provinces voisines afin d'y réprimer les manifestations et les émeutes.

"Chacun de ces hommes, choisis dans tout le pays, est grand, fort, éminemment talentueux et puissant", dit d'eux leur chef, Zhao Si. "Leur remarquable condition physique n'a rien à envier à celle d'athlètes de haut niveau."

Deux équipes ont été formées. La première, forte de trente hommes, suit la torche dans la partie internationale du relais. Une quarantaine d'autres gardes la suivront à travers les provinces chinoises, dans la dernière partie du voyage de la flamme olympique avant son arrivée à Pékin le 8 août, pour l'ouverture des Jeux.

Selon le site gouvernemental chinois www.china.com.cn, ces vigiles s'entraînent en courant 10 km par jour en montagne et suivent des cours de civilisation étrangères et d'anglais, de français, d'allemand, d'espagnol et de japonais. Un autre site internet assure que le plus petit d'entre eux mesure 1,90m.

Version française Gregory Schwartz

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8 avril 2008

Flamme olympique: ce qui s'est vraiment passé à Paris

Lors du mémorable et pathétique parcours de la flamme olympique à Paris, lundi, les télés, tenues à l'écart par les policiers, les officiels et la foule, n'ont pu tout montrer... Que s'est-il vraiment passé? Le vrai et le faux.

Des projectiles ont été lancés contre les athlètes: vrai

Au stade Charléty, Christophe Dominici confiait à LEXPRESS.fr déplorer que les porteurs de la flamme aient reçu de l'eau et des yaourts durant le parcours. Le bus où était réfugié la flamme aurait par ailleurs essuyé des jets de pierre. Les images les plus choquantes ont concerné les athlètes en fauteuil roulant - une jeune Chinoise et le pongiste français Emeric Martin - assaillis par des manifestants pro-Tibet ou s'abritant d'une pluie de projectiles variés. Triste spectacle...

La torche ne s’est jamais éteinte: faux...
... même si Qu Xing, le numéro 2 de l’ambassade de Chine à Paris, qui s'était déjà illustré en comparant le soulèvement tibétain aux violences urbaines de novembre 2007 à Villiers-le-Bel, affirme le contraire... Interrogé sur le fait que l’on a vu à la télévision des agents de sécurité chinoise étouffer la flamme, il répond: "Non, moi je n’ai pas vu cela. Je ne pense pas qu’elle ait été éteinte". Une fine flammèche aurait-elle continué à brûler, invisible aux yeux des autres téléspectateurs? On peut en douter. La préfecture de police de Paris explique que la torche a bien été soufflée, à cinq reprises au total. D’abord en raison d'une "défaillance technique", puis quatre fois pour être mise à l'abri dans un bus, "pour des raisons de sécurité", à la demande des représentants du Comité d'organisation des Jeux de Pékin.

Charles Platiau/Reuters

Des manifestants à Paris.

Douillet a dû défendre son badge pacifiste: vrai
Selon L'Equipe, l'ambassadeur de Chine en France, Kong Quan, a menacé de faire arracher le sage badge "Pour un monde meilleur" arboré par les porteurs de la flamme si le Comité national olympique et sportif français ne leur en interdisait pas le port. Ce à quoi David Douillet a répondu: "Ils n'ont qu'à essayer de me l'enlever et ils vont voir ce qui va leur arriver!" L’ex-judoka s'est donc affiché avec son slogan pendant son relais, tout comme la plupart des autres athlètes français.

Les policiers français ont été plus violents que les bobbies britanniques: vrai et faux
Le parcours de la flamme à Londres a été moins perturbé qu’à Paris. Les bobbies anglais estiment n’être intervenus qu’une "petite quarantaine" de fois et annoncent une dizaine d'interpellations. Le bilan est plus lourd côté français: la police a dû immobiliser de manière musclée plus d’une centaine de manifestants, à cause de "l’amateurisme des officiels chinois" qui n’ont pas su gérer la situation, selon Joaquin Masanet, secrétaire adjoint du syndicat Unsa-Police, entendu sur RMC. Mais seules 18 personnes ont été interpelées. Quant à la violence des immobilisations, elles sont proportionnelles à la passion des manifestants: "Comment voulez-vous les évacuer dans le calme?" s'interrogeait Joaquin Masanet. Question violences, d’après les nombreuses vidéos Internet et reportages télévisés, les policiers des deux capitales ont fait match nul.

Les policiers ont usé de peinture contre les drapeaux tibétains: vrai

D'après les témoignages de certains manifestants, les policiers présents lors du passage de la flamme ont usé de méthodes pour le moins radicales. C'est ce qu'affirme Antoine, notamment, qui a fait parvenir ce message à 20minutes.fr: "Bonjour, je reviens juste du parcours de la torche et je peux vous dire que les forces de l'ordre n'ont rien à envier aux méthodes chinoises!!! J'avais un tee shirt avec l'inscription: libérez le Tibet! et le drapeau au dos et ils ont commencé à me le peindre avec de la peinture blanche puis ils me l'ont arraché et je suis rentré torse nu chez moi!! Bravo la justice, bravo la libre expression et vive la liberté!!!»

Reporters sans frontières s'est également indigné après que les forces de l'ordre ont confisqué aux manifestants des banderoles RSF où les anneaux olympiques prennent la forme de menottes ou la Une de Libération "Libérez les JO!" Ce même Libération qui, dans un article daté de ce mardi, relate la fouille des sacs par les autorités et la confiscation des banderoles anti-chinoises. Le quotidien cite le témoignage de Jacques, un manifestant indigné: "C'est incroyable, ils m'ont confisqué le petit drapeau tibétain. C'est quand même pas une arme ce drapeau, non!" Devant l'Assemblée nationale, les policiers ont également confisqué les drapeaux tibétains de certains manifestants venus se joindre aux élus.

LEXPRESS.fr

4 avril 2008

Les lycéens mettent la pression, Darcos reste sur ses positions

VÉRONIQUE SOULÉ LIBERATION.Fr

«Le blocus, c’est antidémocratique, mais on ne peut pas faire autrement. Si on pouvait dialoguer et qu’on nous redonne nos postes [d’enseignants, ndlr], ce serait mieux», Adrien, 16 ans, en première ES (économique et social) au lycée Eugène-Delacroix de Maisons-Alfort (Val-de-Marne), a laissé ses camarades aller, hier, à la manifestation parisienne. Lui est resté avec un petit groupe pour maintenir le blocus : «Demain on le lève. Car il y a des dons de sang dans le lycée, et les terminales doivent rendre des papiers pour leur inscription après le bac. Mais s’il n’y a rien, on repartira.»

 

Relais. Le lycée Eugène-Delacroix est bloqué depuis mardi. «On nous supprime 9 postes à la rentrée, ça veut dire qu’on va se trouver à 40 par classe, explique Adrien, et l’option hébreu va sauter. Alors que la culture ça compte, on s’est fait avec ça.» Comme la grande majorité des lycéens mobilisés, il n’appartient à aucune organisation. Il est simplement révolté devant la réduction drastique du nombre d’enseignants : «Qu’au moins on remplace nos profs qui partent en retraite.»

Alors que la mobilisation des enseignants contre les 11 200 suppressions de postes dans l’Education à la rentrée 2008 marque le pas, celle des lycéens ne faiblit pas. Comme si les élèves prenaient le relais de leurs professeurs pour défendre leurs conditions d’enseignement.

Ils étaient ainsi encore plusieurs milliers - plus de 15 000 selon les organisateurs, 6 700 selon la police - à manifester hier à Paris mais aussi à Toulouse. Très minoritaire comme le répète le ministre de l’Education, Xavier Darcos, - «moins de 2 % des lycées sont touchés» -, le mouvement a plutôt tendance à s’étendre, notamment en Ile-de-France - avec 20 % de lycées dans la bataille, selon Darcos. Parti des académies de Créteil et de Versailles, il touche désormais Paris, mais aussi Blois, Montpellier, Marseille.

Avant d’aller manifester, Sarah, en terminale L au lycée Colbert à Paris, participait hier au blocage de son établissement où l’épreuve orale de TPE (travaux personnels encadrés) a dû être annulée, une note qui compte pour le bac. «Chez nous l’option arts plastiques est menacée, assure-t-elle, même si je quitte l’Education à la fin de l’année, je suis solidaire avec les autres qui sont dans les classes suivantes.» A Colbert, deux postes disparaissent l’an prochain et une classe de première S (au total 66 heures d’enseignement hebdomadaires).

Projectiles. Face aux remous, Xavier Darcos reste de marbre : pas question de revenir sur ces suppressions de postes «largement discutées depuis août» et votées par le Parlement en novembre. Hier, il s’est rendu au rectorat de Créteil pour condamner les incidents qui ont émaillé une manifestation - jets de projectiles, bris de vitres contre le rectorat et deux lycées. Six jeunes ont été interpellés. Le ministre a demandé «à certains professeurs extrémistes» qu’ils réfléchissent «au risque qu’il y a à jeter des élèves dans la rue». Et conclu qu’il n’y avait «pas de raison chiffrée, objective» à ces manifestations.


4 avril 2008

Attention arnaque ... François Fillon réforme le mode de scrutin des régionales

Bonjour à toutes et tous,
Cette information, n’a pas fait la une des médias, ni même la 2 ... 3 ... etc etc .
François FILLON III souhaite réformer le mode de scrutin pour les régionales de 2010 ... et pourquoi d’après vous ???
Pour effacer par l’arnaque les défaites électorales !
"La gauche gouverne actuellement 20 régions sur les 22 que compte la métropole. L’instauration d’"une proportionnelle à un tour" pourrait se montrer favorable à la droite, car la gauche se présente le plus souvent au premier tour en ordre dispersé, avant de se rassembler au second."
Comment ?
François Fillon ajoute qu’il souhaite "dissocier la question des modes de scrutin de la révision constitutionnelle".
Malin... n’est ce pas ?
Déjà en 2003 le mode de scrutin avait été modifié, pour "officiellement faire barrage à l’extrême droite ??????????? " :
Le mode de scrutin actuel, en vigueur depuis les régionales de 2004 est un système mixte, mi-majoritaire, mi-proportionnelle. Il avait été instauré par une loi d’avril 2003 sous le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin pour favoriser la bipolarisation de la vie politique et éviter, comme cela s’était passé aux régionales de 1998, que le Front national ne se retrouve en position d’arbitre.
Un bel exemple d’hypocrisie politicienne, il faut être cohérent :
Soit, le Front National n’a pas le droit de se présenter aux élections et dans ce cas il faut l’interdire !
Ou alors, il a le droit et dans ce cas modifier la loi pour l’empêcher d’avoir une représentativité reste une profonde atteinte démocratique !
( En plus dans la totalité des cas le FN c’était allié avec la droite dans les régions à l’époque .)
Je pense tout cela n’est que manipulation, les Français ne veulent pas d’une bipolarisation avec sa conséquence principale la création d’une monarchie élective.
Les Français ne sont d’accord... on s’en fout !
En cela, il faut reconnaitre le génie pervers de notre sous-classe politique jamais à cours d’arguments tout aussi tordus les uns que les autres qui nous impose toujours moins de démocratie et toujours plus médiocratie.
L’idéal pour eux seraient de supprimer les élections et de rétablir le vote au pistolet !
Qu’en pensez vous ?

Ainsi réformer le mode de scrutin... en voilà une belle arnaque en préparation, soyons vigilant...

A bientôt
Bonne journée et bonne chance ... en SARKOLAND le pays qui vote par télépathie

Bésitos d’Houdini

2 avril 2008

Al Gore lance sa campagne

Al Gore n’en a plus rien à cirer de devenir président. Actuellement, les deux candidats démocrates lui font les yeux doux pour qu’il prenne position. Je l’ai vu sur CNN expliquer que, bon, les deux coureurs avaient plein de qualités, mais que lui, ce qui l’intéressait, c’était plutôt lutter contre les changements climatiques. D’autres acteurs de la vie politique américaine lui conseillent même de se présenter afin d’éviter la débandade en novembre, rendue probable par la guerre fratricide qui oppose Hillary à Barack. Mais lui, imperméable à ces sollicitations –au moins pour l’instant- se concentre sur son organisation, The Alliance for Climate Protection, et sur la récolte de monceaux de dollars afin de convaincre les Américains de passer aux actes en matière de changements climatiques. Il prévoit dans un premier temps d’investir 100 millions de dollars par année pendant trois ans. Ca ressemble au Défi pour la Terre, lancé par Hulot, puisque chaque personne sensiblisée au problème doit signer une pétition à envoyer aux leaders politiques américains. Mais en termes de moyens, c'est à l'américaine: grosse artillerie.

La campagne s’intitule naïvement «We Can Solve It», et elle vise à souligner l’urgence du problème, certes, mais surtout les solutions qui existent pour y faire face. Je précise naïvement parce qu’aux Etats-Unis, il existe deux choses sacrées: la voiture et la propriété. L’une et l’autre sont étroitement liées et très fortement émettrices de gaz à effet de serre. Si Al Gore pense que les Américains peuvent «régler ce problème», il va falloir leur demander de renoncer à certaines habitudes. A Seattle, j’ai rencontré la responsable «étalement urbain» de la ville, Louisa Carpenter. Ben, elle n’était pas très convaincue de son fait. Les gens sont-ils réellement prêts à abandonner leur voiture pour se déplacer, ou à renoncer à une maison individuelle avec quelques acres de terrain pour vivre proches de leur bureau, par exemple ? «Non.» En dépit des lignes de bus qu’elle tente de mettre en place, elle reste persuadée que «tout ça prendra plusieurs générations… un temps dont on ne dispose pas forcément». Autant essayer.

D’après le Washington Post, la campagne de Gore représenterait l’une des plus importantes campagnes médiatiques jamais organisées par un groupe de pression aux États-Unis. Déjà en 1998, The American Legacy Foundation, une ong anti-clopes, avait consacré 100 millions de $ à des achats publicitaires.

Il faut dire qu’à raison de 300000 dollars la conférence et plusieurs conférences par semaine, Al Gore amasse sa contribution personnelle depuis plusieurs mois. D’ailleurs, je m’étais demandé si sa présence aux côtés de Sarkozy, le 25 octobre, pour clôturer le Grenelle, avait coûté ce tarif à l’Elysée. Personne ne m’avait répondu. En attendant, la moitié des 300 millions de dollars aurait déjà été ramassée. L’ex-vice-président a aussi l’intention de mobiliser 10 millions d’Américains afin de former un grand mouvement populaire.

Son idée, c'est qu'à l'instar de la Seconde guerre mondiale ou de la défense des droits civils dans les années 60, le climat vaut bien une mobilisation d'envergure. Dans les années 40, l'effort national demandé par Roosevelt avait été d'une efficacité redoutable. A ce sujet, j'ai dégotté une amusante affiche chez un collectionneur à Seattle. On y voit un homme qui conduit une voiture. Sur le siège passager, la silhouette d'Hitler. Et ce message: "if you drive alone, you drive with Hitler". En gros, vive le covoiturage! On pourrait presque ressortir les affiches, virer Hitler et y mettre un Diable en flammes pour symboliser le réchauffement.

liberation.fr

1 avril 2008

OGM : José Bové dénonce la "trahison de l’esprit du Grenelle"

Alors que les députés examinent mardi le projet de loi sur les organismes génétiquement modifiés, José Bové dénonce, sur LEXPRESS.fr, un "texte scélérat" qui met "pollueur et pollué sur le même plan".

     

osé Bové se dit très inquiet quant au projet de loi sur les OGM débattu aujourd’hui à l’Assemblée nationale. Selon le syndicaliste paysan, ce texte trahit le principe même qui était à l’œuvre dans les accords de Grenelle, à savoir la reconnaissance du "droit de produire et de consommer sans OGM". Avec ce projet de loi, estime l'ancien candidat à la présidentielle, c’est l’inverse qui prévaut, à savoir une " loi de contamination généralisée ".
Un texte controversé
Le leader altermondialiste  considère que ce texte met  "le pollueur et le pollué sur le même plan ". En conformité avec la directive européenne qu'il transpose, le projet de loi prévoit que la victime d'une pollution génétique ne peut prétendre à dédommagement que si sa production est contaminée au delà du "seuil de contamination toléré", fixé à 0,9%. "On reconnaît une pollution génétique par principe, sans se soucier du principe de précaution", s'insurge José Bové.
Ce projet de loi ne prend selon lui à aucun moment en compte la très majoritaire opposition des citoyens à la culture et à la consommation des OGM. Il est dès lors d’autant plus choquant que le Haut conseil des biotechnologies soit uniquement composé de scientifiques et qu’il n’y ait pas de représentants de la société civile. "La pluralité des positions doit pouvoir s’exprimer", martèle José Bové.
En ce qui concerne les réticences exprimées dans le Figaro par Jean Louis Borloo à propos des amendements apportés au texte, le leader altermondialiste espère qu'elles seront entendues et que l’esprit de Grenelle sera maintenu.
"Je suis très sceptique, compte tenu notamment de l’attitude du président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer, qui dit, sans le dire, qu’il est favorable aux OGM. La logique des lobbies prédomine à l’intérieur de l’UMP", regrette le syndicaliste paysan.
Le texte adopté en première lecture par le Sénat crée également un délit spécifique de "fauchage" qui prévoit deux ans de prison et une peine de 75 000 euros d'amende, en cas de destruction d'une parcelle de culture transgénique.  Greenpeace considère que cet amendement est "très vicieux".   Jusqu'ici  la justice ne faisait pas de distinction pénale entre la destruction d'une culture conventionelle et  d'une culture d'OGM, et retenait le délit de "destruction en réunion", passible de cinq ans  En apparence, le nouvel amendement serait donc plus clément. "Cette mesure est grotesque, ça me fait franchement rire", avoue d'ailleurs José Bové, déjà condamné pour de tels faits. Mais selon Greenpeace, il s'agit d'une clémence en trompe-l'oeil: les peines de prison n'étaient pas assez dissuasives alors que les sanctions financières, jugées plus efficaces, vont considérablement augmenter.  De quoi décourager les apprentis faucheurs.Si le texte devait passer en deuxième lecture, José Bové prévient qu’il ne "sera pas de nature à arrêter la désobéissance civile.  Il faut garantir une véritable protection de l’agriculture et de la consommation."

Propos recueillis par Leïla Slimani

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