Psycho drame thièrois...
Petit lexique, permettant de dépister un pervers narcissique. Toute ressemblance avec des personnages, élus de la commune et des personnes gravitant autour, serait fortuite.
L'individu atteint de perversion narcissique, à travers ses
conduites et les modalités relationnelles qu'il va mettre en place avec les
autres, cherche à devenir le « maître » de la relation et à assujettir
l'autre.
« Les pervers narcissiques n’éprouvent aucun respect
pour les autres, qu’ils considèrent comme des objets utiles à leurs besoins de
pouvoir, d’autorité, où servant leurs intérêts. Ils font des promesses qu’ils
ne tiendront pas, sachant que les promesses n’engagent que ceux qui y
croient. Pris en flagrant délit de mensonge, ils sont capables de nier avec
un aplomb hors du commun... Charité bien ordonnée commençant toujours par
soi-même, ils savent parfaitement et farouchement défendre leurs intérêts
dont ils ont toujours une vision très claire. Ils essaient de profiter à chaque
instant de toutes les opportunités, de toutes les personnes rencontrées, et ces
personnes sont systématiquement instrumentalisées pour en tirer, autant que
possible, avantage pour eux. Comme pour tous les narcissiques, tout leur est
dû. Ils n’admettent aucune remise en cause et aucun reproche.
Les pervers narcissiques sont incapables d’aimer les
autres. Dans leur immense majorité, ils n’ont aucune « humanité »,
aucun sentiment humain, aucun état d’âme, aucun affect. Ils sont froids et
calculateurs, totalement indifférents à la souffrance d’autrui. Mais tout en
étant, le plus souvent, incapables d’avoir des sentiments humains, ils
simuleront le fait d’être emplis, en apparence, de bons sentiments et d’une
sincère empathie pour autrui.
Les déceptions entraînent chez eux de la colère ou du
ressentiment avec un désir de revanche. Cela explique la rage destructrice qui
s’empare d’eux lors des séparations. Quand un pervers perçoit une blessure narcissique
(défaite, rejet), il ressent un désir illimité d’obtenir une revanche. Ce n’est
pas, comme chez un individu coléreux, une réaction passagère et brouillonne,
c’est une rancune inflexible, implacable à laquelle le pervers applique
toutes ses forces et ses capacités de raisonnement. Et alors, il n’aura de
cesse d’assouvir son dessein de vengeance. Les pervers narcissiques ont souvent
besoin de haïr pour exister. La haine peut être chez eux un moteur très
puissant.
Ils observent alors avec envie ce que d’autres qu’eux ont
pour y parvenir. Les pervers narcissiques ne sont jamais sincères, toujours
menteurs. Ils peuvent aussi bien dire la vérité que mentir avec aplomb. Le plus
souvent, ils effectuent de sensibles falsifications de la vérité, qu’on ne peut
pas vraiment qualifier de mensonges, et encore moins de constructions
délirantes. Mélanger le mensonge, la sincérité et la franchise —ce qui est,
pour l’autre, très déstabilisant— fait partie de leur jeu.
Le déni (de leurs défauts, de l’autre) leur permet de
« s’aimer » (et de s’aimer toujours plus). Ils se mentent à
eux-mêmes, sur leur vraie valeur, sur ce qu’ils sont réellement. A certains
moments, ils finissent par croire à leur mensonge, à d’autres, ils en ont
conscience. C’est toute l’ambivalence de la pathologie mythomane. Le pervers
narcissique est un « comédien né ». Ses mensonges à force
d’entraînement sont devenus chez lui une seconde nature. Sa palette de
personnalités, de personnages, d’émotions feintes est étonnante. L’éventail de
son jeu d’acteur est infini, sans cesse renouvelé. Il donne le plus souvent
l’image d’une personne parfaitement calme, ne s’énervant jamais. Le pervers
narcissique est le plus souvent doté d’une combativité extrême et d’une
capacité de rebond remarquable. Sa mégalomanie, son narcissisme, voire sa
paranoïa, renforcent cette combativité. Souvent immensément orgueilleux,
voire mégalomane, le pervers narcissique aime gagner, à tout prix, sans fin, et
ne peut admettre, une seule fois, de perdre. Il est prêt à tout, même aux coups
les plus retors, pour ne jamais perdre. Le pervers est comme un enfant gâté.
S’il ne rencontre pas de résistance, il ira toujours plus loin. A la longue
cette tendance, qui peut lui assurer une dynamique du succès pendant un certain
temps, devient une addiction. Signe de sa mégalomanie, elle la renforce en
retour, et l’amène à ne plus pouvoir tolérer la moindre frustration ou
contradiction.
« Calomniez, calomniez, il en restera toujours
quelque chose ! » (Beaumarchais). Le pervers narcissique a le
talent de diffamer sans avoir l’air d’y toucher, prudemment, en donnant
l’apparence de l’objectivité et du plus grand sérieux, comme s’il ne faisait
que rapporter des paroles qui ne sont pas les siennes. Souvent il ne porte pas
d’accusation claire, mais se contente d’allusions voilées, insidieuses. A la
longue, il réussira à semer le doute, sans avoir jamais prononcé une phrase qui
pourrait le faire tomber sous le coup d’une accusation de diffamation. » Extrait tiré du livre
: Le pervers narcissique et son complice. Auteur : Alberto
Eiguer
Pour le pervers narcissique tout autre est un objet, lui
seul est de chair et d'os.
- si l'objet peut lui servir, il le flatte, il le subvertit, il se sert de lui.
Devenu inutile, il s'en débarrasse.
- si l'objet est neutre, il l'ignore ou le contourne.
- si l'objet se met en travers de sa route, il le déconsidère, il projette
sur lui ses propres défauts, il le neutralise ou le mets hors de lui nuire.
Un homme avertit en vaut deux! Donc 1000 Thièrois devraient en valoir 2000. Malheureusement, dans le domaine de la perversité narcissique, les statistiques ne valent rien. Les manipulés, comptez vous!