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8 avril 2008

La flamme à Paris :«On a été dépassé par la détermination des manifestants»


Pourquoi la police a-t-elle confisqué les drapeaux tibétains pendant le passage de la flamme dans les rues de Paris? La réponse d’Henri Martini, secrétaire général de l’UNSA-Police.

Propos recueillis par Alexis Danjon

LIBERATION.FR

Au lendemain du passage de la flamme olympique à Paris, une question concernant l’attitude de la police pendant la manifestation est sur toutes les lèvres: pourquoi a-t-elle confisqué les drapeaux tibétains au long du parcours? Réponse d’Henri Martini, secrétaire général de l’UNSA-Police.

Pendant le passage de la flamme à Paris, des policiers confisquaient les drapeaux aux manifestants pro-Tibet. Est-ce légal?
Ils étaient dans leur droit. Si les policiers l’ont fait, c’est par prévention, pour éviter tout débordement. Je m’explique: les drapeaux, avec leur hampe, peuvent être des armes. Pour les tenir, il y a des morceaux de bois, et quand les rassemblements dérapent, il arrive que les manifestants s’en servent contre les forces de l’ordre. C’est ce que l’on appelle une arme par destination.

Les policiers ont-ils reçu des consignes spécifiques pour agir ainsi?
Les consignes ont été les mêmes qu’à chaque manifestation de ce type: faire en sorte d’éviter tout débordement. Il est vrai que dans ce cas précis, c’était plus compliqué. Il fallait protéger un objet, la flamme olympique, de la même manière qu’un chef d’Etat, mais aussi faire en sorte que le public puisse profiter de cette manifestation universelle en voyant la flamme. Tout en évitant que des manifestants l’éteignent ou s’en emparent. L’autre grosse difficulté de la journée, c’est que la police n’avait pas la main mise sur toute l’organisation de la journée. Il fallait respecter les demandes de la délégation chinoise, ce qui a rajouté une pression supplémentaire. Ce sont d’ailleurs eux qui ont décidé d’abréger le parcours et d’arrêter les relayeurs.

Comment expliquer alors l’attitude des forces de l’ordre pendant le passage de la flamme?
Il faut être sur le terrain pour appréhender le contexte d’une manifestation. Il ne faut pas qu’il y ait de surenchère, ni des policiers, ni des manifestants, pour la situation ne dégénère pas. Hier, on est toujours resté à la limite. On savait ce qui nous attendait, vu la longueur du parcours et le contexte dans lequel se déroulait cette journée. Mais on a été dépassé par l’ampleur de la détermination des manifestants.

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