Votre chiot et la propreté.
La propreté chez le chiot "
On entend et voit
fréquemment « Si le chiot fait ses besoins à la maison, il faut mettre lui
mettre le nez dedans..." Ben voyons !
Mettre le nez d’un chiot
dans ses pipis et cacas (ce qui, pour lui, n’est pas répugnant donc pas dissuasif!)
ne lui apprendra pas un autre comportement. Celui attendu, par ses maîtres, est
qu’il apprenne à se retenir pour aller se soulager dehors plus tard.
Les maîtres qui ne
procèdent pas méthodiquement pour l’acquisition de la propreté du chiot, mais
qui, au contraire en écoutent conseils et recettes (bonnes pour certains
profils de chiots mais pas pour d’autres), tout cela sans constance ni
cohérence, risquent d’échouer dans ce premier et difficile apprentissage :
Lui faire faire ses besoins dehors. Pour cela, ne cherchez pas à être
répressif, mais plutôt persuasif ou à la rigueur dissuasif.
Attention au risque de
coprophagie (ingestion de ses propres excréments) chez certains chiots, qui
chercheraient ainsi par peur, à dissimuler leurs propres selles.
Pourquoi un chien
« adolescent » de 15 mois est-il encore malpropre ?
Même sorti 4 à 5 fois par
jour, en votre absence il urine sur les meubles, les murs, parfois il fait
« ses gros besoins » dans l’entrée.
La situation n’est pas désespérée. Il n’est jamais
trop tard pour apprendre quelque chose à votre chien. En l’occurrence les
éliminations ne sont pas des « vidages » mais des
« marquages », donc sans rapport avec la fréquence des sorties et
l’apprentissage de la propreté (les sorties ne devant pas être diminuées pour
autant !)
Ces marquages (pipis ou
mêmes selles) des mâles comme des femelles, sont une des formes de
communication entre canidés. Ce comportement du répertoire social canin que le
chien emploie naturellement, est produit de la même manière avec valeur de
message pour le groupe familial dont il fait partie, qu’il y ait ou pas, un ou
plusieurs chiens avec lui à la maison (vous faites partie de la meute). Il faut
y lire une forme de malaise dans la relation pour l’animal, qui ne sait pas clairement
trouver sa place dans l’ordre social du groupe d’humain(s) et chien(s). Un vétérinaire comportementaliste pourra vous aider à démêler l’écheveau des incompréhensions
mutuelles dans cette cohabitation, pour réorganiser globalement les relations.
A proscrire la violence,
verbale et physique, ce serait la pire des solutions !