Un site sur la démocratie participative.
Un des lecteurs du CHAT vient de transmettre une étude relevée sur le site "participation locale", cette analyse correspond à la philosophie de notre collectif, aussi il parait important de le faire lire aux habitants de Thiers sur Thève et bien entendu à d'autres...
Nos élus thièrois pourraient s'en inspirer, mais ont-ils les capacités d'analyse d'un tel texte ? Peuvent-ils s'autocriquer, en ont-ils la sagesse ? Les réponses à ces questions vous seront données dans quelques jours !...
SI
on veut, on peut.........
La
fédération des maires des villes moyennes et plusieurs organismes publics
viennent d'ouvrir un site sur internet concernant la démocratie participative.
Sont
notamment proposées des fiches sur des expériences concrètes.
Sont
présents aussi les différents concepts autour de la démocratie participative,
la méthode à suivre et de nombreuses références juridiques et bibliographiques.
www.participation-locale.fr
"LE VRAI SENS DES MOTS,QUAND ON IMAGINE DEMOCRATIE PARTICIPATIVE.
Conflit/contestation.
Le
conflit ou la contestation sont généralement perçus comme révélateurs d’une situation de crise
ou le symptôme d’un dysfonctionnement qu’il faut prévenir, éviter, résoudre.
Mais certaines analyses en pointent aussi le caractère nécessaire et utile,
notamment parce qu’il est source de changement, d’innovation et aussi de lien
social.
Communication. Le développement de la
communication touche de plein fouet l’activité politique et ses enjeux. Une
définition relativement formelle de la communication politique met en lumière
les dimensions de pouvoir et d’échange. Face à la vision technique de la
communication comme gestion d’une image publique, on peut réaffirmer le lien
essentiel qui unit communication et politique pointer les spécificités et les
enjeux de la communication politique locale en tant que recréatrice de liens
sociaux distendus.
Citoyen. Certains opposent deux figures de
citoyens, l’une républicaine et active, l’autre libérale et passive. Cette
dernière représentation serait aujourd’hui dominante, aux regrets de ceux qui y
voient un déclin du sens civique. Pour d’autres, plus confiants, l’individu
moderne contemporain, tenu de concilier ces deux figures de la citoyenneté,
exerce surtout sa charge de citoyen par intermittence.
Information. La notion d’information revêt
plusieurs sens. Si l’on se place du point de vue de la théorie politique,
l’information constitue un fondement essentiel du pouvoir et plus précisément
une base de la démocratie puisqu’elle conditionne la possibilité d’un choix
éclairé.
L’information
municipale est une activité politique spécifique qu’il faut décrypter.
Se
posent également les questions du droit à l’information local et de la
difficile accessibilité des documents à tout un chacun.
Démocratie
participative.
Entre démocratie représentative et démocratie délibérative, la démocratie
participative - terme aujourd’hui banalisé - fait une place à la participation
du public aux processus de décision.
Il
est nécessaire de recadrer la notion, à la fois idéal politique et mode de
gestion.
Décision. Une première approche de la
décision propose de la concevoir comme partie prenante d’un processus donnant
lieu à consultations, à débats publics en amont ; en aval à évaluation et, s’il
y a lieu, à révision.
Une
autre définition de la décision comme commandement, volonté politique capable
de déterminer d’autres volontés à lui obéir donne à réfléchir sur le principe
de souveraineté : c’est davantage le problème de la légitimité du décideur qui
est posé.
Débat
public. Il faut
distinguer le débat public CNDP, défini et régi par la loi du 2 février 1995
puis par celle du 27 février 2002, du débat public au sens courant.
En
effet, le terme de « débat public » qui est celui attribué par la loi à une
procédure précise, peut être confondu avec ceux de « débat national », « grand
débat » voire « débat public », dont le langage courant, celui des médias et le
langage officiel font un usage mêlé.
Le
débat public institué par la loi est une étape dans le processus décisionnel.
Il s’inscrit en amont du processus d’élaboration d’un projet, lorsque toutes
les options sont encore possibles, et porte à la fois sur son opportunité, ses objectifs
et sur ses caractéristiques principales. Le débat public CNDP n’est donc ni le
lieu de la décision ni même de la négociation, mais un temps d’ouverture et de
dialogue au cours duquel la population peut s’informer et s’exprimer sur le
projet selon des règles définies par la CNDP.
Ecoute. La réussite d’une démarche
participative est conditionnée par la qualité de la relation qui aura pu
s’instaurer entre le porteur du projet et les acteurs du territoire. Celle-ci
repose avant tout sur l’écoute.
Tout
au long de la concertation, le porteur de projet devra veiller à l’application
des principes suivants : Ecoute et respect mutuels. en s’engageant à écouter
toutes les parties prenantes sans distinction et sans hiérarchisation, en
reconnaissant la capacité des parties prenantes à faire des propositions /
critiques pouvant aboutir à des solutions alternatives, en ayant une attitude
d’ouverture dans les possibilités d’évolution du projet, en accordant le même
intérêt à toutes les propositions y compris celles pouvant apparaitre comme non
fondées, non pertinentes ou motivées par une volonté de nuisance ou d’entrave
au projet, en s’encourageant à un respect mutuel indispensable."
A quand une équipe d'élus à la tête de notre village
qui voudrait agir pour le bien des administrés en appliquant ces concepts d'une
vraie démocratie et non des" concepts de favoritisme de cloche merde"
Auteur :
Féroce