La semaine de Réduction des Déchets se déroulera du 3 au 11 novembre 2007.
La réduction du volume des
déchets commence dans le caddie.
À l'occasion de la semaine
nationale de la Réduction des déchets qui se déroulera du 3 au 11 novembre
2007, l'ADEME et le MEDAD rappellent que la réduction du volume de déchets
commence par un acte d'achat réfléchi. Le porte-monnaie appréciera aussi.
En comparant deux caddies contenant la même masse de produits mais réalisés avec des comportements différents, l'ADEME a mis en évidence un écart de poids et de prix significatif.
Un acte
d'achat réfléchi permet de réduire de 50% la production de déchet du foyer et
d'économiser 50€ par personne et par mois. Le chariot baptisé « maxi déchets »
qui regroupe des produits générant beaucoup de déchets entraîne une production
de 100kg/habitant/an contre 50kg/habitant/an pour le chariot dit « mini déchets
»
le choix des produits a été établi sur la base d'études et de données de consommation existantes. Par conséquent, les deux types de chariots ont été constitués en prenant les 150 produits qui constituent l'essentiel de la consommation courante des Français avec des fonctionnalités équivalentes dans l'un et dans l'autre. La différence observée entre les deux chariots vient à la fois des emballages présents en plus ou moins grande quantité mais aussi de la présence ou non de produits jetables : essuie-tout ménager contre torchon en tissu, écorecharge contre bidons, légumes en vrac contre légumes emballés, piles à usage unique contre piles rechargeables, aliments pour animaux en dose individuelle contre grand conditionnement, bouteille d'eau contre eau du robinet, etc.
Selon l'ADEME, le chariot moyen de référence des Français entraîne la production de 83 kg de déchets par habitant et par an. Un acte d'achat réfléchi représenterait donc une réduction de 40% par an soit 33 kg/hab./an. Si chacun faisait cet effort de réduction, l'agence de l'Environnement estime que cela représenterait une réduction de 2 millions de tonnes de déchets en moins par an sur l'ensemble du territoire.
Serait-il utopique d'imaginer une stabilisation du nombre de centres, d’incinération et de décharges, pointés du doigt par les associations et mal perçus par la population ?
Pour Arnaud Gossement,
porte-parole de la fédération France Nature Environnement, la situation est
ubuesque : « d'un côté nos déchets explosent, de l'autre plus personne
ne veut de la prolifération des décharges et autres incinérateurs et les
recours en justice se multiplient. Il faut changer la donne ! »